Gestion des petits travaux à Bruxelles : le guide pratique
Vous êtes propriétaire d’un bien à Bruxelles ? Pour vous aider dans la gestion de vos petits travaux immobiliers, nous avons concocté un guide pratique qui répond aux questions que vous vous posez.
Des petits travaux de plomberie ou d’électricité ? Une fuite d’eau, des travaux de rénovation ? Un parquet abîmé ? La gestion des travaux, en tant que propriétaire, peut devenir un vrai casse-tête. Et c’est d’autant plus le cas lorsque le bien est situé en plein centre ville. Et pour cause: entre les embarras de circulation de la capitale et la problématique des parkings, les entrepreneurs prêts à se déplacer à la capitale ne courent pas les rues.
Guide pratique pour la gestion de vos travaux
Pour éviter les ennuis et maintenir votre bien immobilier en bon état, le tout est d’anticiper et de ne pas se précipiter, même en cas d’urgence. Envie de garder l’esprit libre ? Faites appel à une société de gestion locative telle que la nôtre, qui pourra vous aider à prendre soin de votre bien.
Pour assurer la gestion de vos travaux, suivez notre guide pratique !
1. L’anticipation des dommages
En matière d’immobilier comme ailleurs, mieux vaut prévenir que guérir. Une tache d’humidité qui grandit, une toiture qui se détériore, un plancher qui s’abîme : inspectez régulièrement votre propriété afin de détecter, en amont, les premiers signes d’usure ou de détérioration. Cela vous permettra de prendre les devants.
Entre deux locations, veillez tout particulièrement à rafraîchir votre bien si nécessaire. Un coup de peinture ? Une porte à décaper et à repeindre ? Une cuisine à rénover ? Parfois, quelques petits gestes suffiront à tirer le bien vers le haut et à vous permettre d’augmenter le loyer. Mais aussi, de trouver de meilleurs locataires, qui resteront plus longtemps et prendront soin de votre bien.
2. Rôles et responsabilités
Un trou dans le mur, une fenêtre cassée, un robinet qui fuit : qui paye quoi ? Face aux petits dommages d’un bien, il n’est pas toujours simple de savoir qui du propriétaire ou du locataire est en charge des coûts de réparation.
À charge du locataire
Le locataire est tenu de maintenir le bien dans l’état dans lequel il l’a trouvé. C’est ce qu’on appelle le « menu entretien », qui est sous la responsabilité du locataire. En clair : s’il casse une fenêtre, il doit la réparer à ses frais.
Toutefois, comme nous précise le site de Droits Quotidiens, « L’entretien et les réparations locatives ne doivent pas être effectués par le locataire s’ils sont dus à : la vétusté, l’usure normale, un cas de force majeure. »
Le site précise également qu’en cas de faute ou de négligence de la part du locataire, celui-ci est tenu de payer les réparations – même si cela représente un coût important. Par exemple, s’il laisse couler l’eau du bain et qu’il doit remplacer le parquet.
À charge du propriétaire
Tous les autres travaux incombent au propriétaire. Par exemple : une toiture abîmée, des fissures dans les murs, des problèmes d’humidité ou encore un défaut d’électricité.
En tant que propriétaire, vous êtes tenu de la gestion technique de votre bien, de vous assurer qu’il soit en bon état et conforme avant de le mettre à disposition de vos locataires.
Quid de la copropriété ?
Vous possédez un bien en copropriété ? Il se peut que les frais des travaux soient à votre charge, ou tombent sous la charge de l’ensemble des propriétaires du bien. Cela dépend de leur nature. S’ils concernent vos parties privatives, ils sont à votre charge ou potentiellement à charge du locataire. S’ils concernent les parties communes (rénovation de la cage d’escaliers, mise en conformité de l’ascenseur ou encore chaudière commune qui tombe en panne), il s’agit de travaux obligatoires de copropriété, qui sont aux frais du collectif et sont gérés par le syndic.
3. Des corps de métier fiables
Être propriétaire d’un bien à Bruxelles présente de nombreux avantages, mais peut également compter quelques inconvénients. Pour vos petits travaux, vous pourriez éprouver des difficultés à trouver des corps de métiers prêts à se déplacer dans les embarras de circulation de la capitale.
Quelques conseils pour y faire face :
- Choisissez des entrepreneurs et corps de métier locaux, qui n’ont pas trop de route à faire
- Prenez en compte leur temps de trajet dans l’organisation et la rémunération
- Prévoyez des emplacements de parking, éventuellement en les réservant à la commune
Chez Contigo, nous avons un carnet d’adresses de corps de métier fiables avec lesquels nous maintenons des relations stables. Nous sommes également là pour suivre leurs prestations et nous assurer que les travaux – d’urgence ou non – soient correctement réalisés.
4. Un budget sous la loupe
Même en cas d’urgence, analysez les budgets et soyez vigilants quant aux prix demandés par les corps de métiers. Par exemple, si un serrurier vous demande 300€ pour ouvrir une porte claquée, son prix est excessif. Prenez le temps de vous renseigner en amont pour ne pas accepter n’importe quoi en situation d’urgence.
Une gestion de travaux en toute sérénité
Anticiper les risques, choisir un entrepreneur, gérer les factures : pour vous éviter les tracas de la gestion de vos travaux, faire appel à des spécialistes est un choix judicieux. Chez Contigo, nous connaissons les exigences du terrain, les contraintes juridiques et nous avons un carnet d’adresses bien fourni pour répondre à tout type de situation. De quoi vous libérer l’esprit pour vous consacrer à l’essentiel, tout en mettant votre bien en de bonnes mains et ainsi optimiser le rendement de vos investissements immobiliers.